Les incendies de forêt sont allumés par les décharges illégales en feu et par des actes criminels volontaires.

feuxCes dernières semaines il y a eu autant d’incendies de forêt en Italie que dans une année entière. La Sicile brûle et le Vésuve fume, comme lors d’une éruption, dans une Italie qui en grande partie subit la chaleur et la sécheresse, en l’absence de précipitations depuis des mois. Il n’y a pas que l’influence du climat, ou les imprudences individuelles.

Derrière ces incendies, il y a surtout les incendiaires de la mafia dite « écologique », qui pratiquent l’élimination illégale des déchets par le feu. On sait que Cosa nostra a fait main basse sur le ramassage des ordures et déchets divers. Elle les brûle les dans la nature, ce qui ne coûte rien, pollue abondamment et déclenche des incendies dans les zones proches.

Le meilleur exemple en est le Vésuve : en ce moment il est très calme, nulle éruption en cours, et pourtant il est entouré de colonnes de fumées que l’on a même observé depuis l’espace, et qui s’élèvent des décharges sauvages en feu.
Au pied du volcan, les habitants se plaignent depuis de lustres des dépôts illégaux de déchets, et des fumées aussi épaisses que malsaines.

Le Vésuve et ses alentours sont devenus ces dernières années, un dépôt géant et illégal de déchets. Le feu est mis non seulement pour brûler illégalement les déchets ramassés, mais également pour récupérer des nouveaux espaces pour en déposer. Dans d’autres endroits il s’agit d’exploiter la règlementation immobilière. Un terrain incendié est bloqué pour 15 ans par la loi. Ou tu paies la mafia ou elle met le feu à ta parcelle pour empêcher toute autorisation urbanistique.

Tout cela n’a plus rien à voir avec des individus pyromanes malades, qui existent, ou des exploitants qui mettent le feu pour nettoyer des surfaces exploitables, ou des imprudents (disons-le clairement : des imbéciles) qui allument leurs déchets en pleine chaleur.

Il y a pire encore : des caméras de surveillance ont enregistré les images terrifiantes de criminels sadiques qui, pour récupérer des terrains, lâchaient des chats paniqués trainant à leur queue des chiffons imbibés d’essence et enflammés.

Les autorités italiennes nationales, régionales et municipales, ont encore une grosse étape de retard pour stopper cette véritable « industrie » illégale des feux d’élimination de déchets dans la nature, et leurs conséquences.