PAC: la réforme n'est pas pour demain
La « réunion informelle » de rentrée des ministres de l'agriculture s’est déroulée du 23 au 25 septembre à Schloss Hof en Basse Autriche, sous la présidence d'Elizabeth Köstinger, ministre autrichienne de l'agriculturte (enfin, du Tourisme et de l'Agriculture, ce qui en dit long sur le pretige du poste et l'autorité réelle du ministre). A l’ordre du jour, le second pilier de la PAC, le développement rural « si cher » à la présidence autrichienne. Une réunion informelle n’est certes pas faite pour prendre des décisions mais pour rapprocher les vues des Etas membres sur le sujet choisi. Mais le rapprochement ne parait pas évident après la rencontre en Autriche.
La proposition de réforme de la PAC qui est sur la table implique une baisse de la part du budget agricole de 37 à 30 % dans le budget total européen. L’effort essentiel devrait porter sur le second pilier de la PAC. Cette forte diminution prévue choque tout particulièrement la Finlande, la Hollande et l’Autriche. Cette dernière aura un effort de cohérence à faire dans ses positions, car elle est opposée à la fois à la baisse du financement du second pilier et à une contribution supplémentaire au budget total, consécutive au Brexit. AM