lait publicite chineUne demande faible de la part des consommateurs locaux, sensibles aux prix, moins de naissances et une conjoncture économique affaiblie provoquent une pléthore non souhaitée dans le lait en Chine. En même temps, les élevages laitiers se sont développés, et les petits éleveurs ont été éliminés.

Telles sont les conséquences de la politique de Pékin de soutenir fortement le secteur laitier soit à travers la consommation, soit en favorisant le développement direct des élevages.

De surcroit des couts élevés et les suites du scandale de la poudre de lait de 2008, avec maladies et décès d’enfants, diminuent les possibilités d’exportations laitières de la Chine.  

La conjoncture qui traine et une population qui vieillit affaiblissent la demande en produits laitiers, fromages, crèmes ou beurre. La consommation par tête de lait a baissé de 17,4 kg en 2021 à 12,4 kg en 2022, dernière année connue dans les statistiques chinoises. La production laitière chinoise est passée de 30,39 Miot en 2017 à 42 Miot l’année dernière, en dépassant les objectifs de Pékin de 41 Mio t pour 2025.  La Chine est devenue n°3 mondial de la production laitière.

Les prix du lait étaient inférieurs aux couts de production de 0,5352 $ /kg en 2022, ce qui a conduit beaucoup d’entreprises à fermer et d’autres à diminuer leurs troupeaux en livrant les bêtes pour un marché de la viande bovines désormais lui aussi en excédent de production.

biorayonLa Cour Européenne des Comptes étrille sévèrement la politique pour l’agriculture biologique de l’Union Européenne, dans un rapport spécial rendu public au moment où Bruxelles va faire des propositions législatives PAC pour 2025, et va délibérer sur les plans stratégiques des Etats.

Pour la Cour, le soutien à l’agriculture bio est inefficace : malgré les 12 Mrds investis depuis 2014, les objectifs environnementaux et les objectifs de marchés ne sont pas atteints. Les 25 % d’agriculture bio pour 20230 ne seront pas réalisés non plus. Les finances européennes subissent d’énormes pressions, rappelle le rapport de 60 pages.

De 2014 à 2022, c’est 12 Mrds € d’aides PAC qui sont allés à l’agriculture bio, et de 2023 à 2027, encore 14,7 Mrds € de plus prévus pour ce secteur qui révèle d’importants manques.

Malgré ces investissements importants, les produits bios ne représentent que 4 % du marché alimentaire avec un chiffre d’affaires de 45 Mrds €. Même si de 2014 à 2022 le chiffre d’affaires en produits bios a plus que doublé, leurs parts de marché reste faible.

La stratégie de développement du secteur bio montre des déficiences importantes. Même si le plan actuel est en amélioration par rapport au précédent, il ne contient pas non plus pas d’indications quantifiées pour la fixation des objectifs et de mesures prises, ni de possibilités de mesure de la progression. Il n’y a pas de données fiables sur les conséquences des aides, et les instruments actuels de l’UE sont inadaptés.

La part des surface aidées est passée de 3,2 % en 2014 à 6,9 % en 2021. En 2023, il n’y a que 10,5 % de la SAU (17 Mio ha) en exploitation biologique. En 2020 les bovins en élevage bio représentaient 6 % du cheptel total ; 3,6 % pour les volailles et 1 % pour les porcs.

ukraine bléPrésenté à Davos puis à Washington, le projet ukrainien envisage de produire du miel sur des surfaces inatteignables par l’homme en raison des innombrables mines qui ont été installées sur le champ de bataille.

Dans ce projet les semences pour prés fleuries sont semées par drones, afin de permettre un usage malgré les mines, et rassembler des moyens financiers pour permettre le déminage des terres. 

Les abeilles collecteront le miel sur des surfaces encore inaccessibles aux humains. L’argent ainsi récolté doit aussi servir à trouver des partenaires internationaux qui participeront au déminage des surfaces.

Derrière ce projet, il y a le Ministère ukrainien des affaire étrangères, et le grand groupe agricole Kernel.

Selon des indications du ministère ukrainien, les terrains minés s’étendent sur une surface équivalente à celle du Portugal. L’Ukraine est le pays le plus « miné » du monde avec environ 30 % de ses surfaces et plus de 170 000 km².

La Banque Mondiale estime qu’il faudrait 37 Mrds $ pour débarrasser complètement l’Ukraine des mines. Ce miel est également un symbole qui aidera les diplomates ukrainiens à rendre attentifs dans des manifestations internationales les problèmes énormes des mines en Ukraine.

cargoUn cargo russe endommagé, qui a été chargé en Russie avec 20 000 t d’engrais à bord, erre en Mer du Nord et en Mer Baltique.

Plus précisément : 20.000t d’ammonitrate (NH4N03), certes un engrais usuel, mais aussi une matière explosive hyper dangereuse sans les précautions nécessaires, demandez aux habitants de Beyrouth…

Ce bateau est l’un de ces cargos « fantômes » qui permettent à Poutine de contourner l’embargo occidental.

On ne sait même plus quelle est sa destination exacte ! Or tous les experts émettent des avertissements de danger grave : ce cargo a maintenant un potentiel explosif égal à celui de la bombe de Hiroshima.

La Norvège avait renvoyé ce bateau du port de Tromsø à cause de son chargement dangereux. Le cargo Ruby a été endommagé en eaux russes lors d’une tempête, avec des dommages dans la coque et aux hélices. Les Norvégiens qui ont inspecté le bateau l’ont renvoyé dès le lendemain de son arrivée, en lui refusant tout retour.

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François Landrieu

Fondateur de Socopag

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