nicolas ukMykola Solskyi, ministre ukrainien de l’agriculture, est à son tour accusé de corruption par NABU, l’agence ukrainienne anticorruption.

Il aurait illégalement acquis pour sa holding 2 500 hectares pour une valeur de 7 Mio $ ; une acquisition supplémentaire de 3 200 ha aurait été contrecarrée.

Le ministre aurait agi de concert avec des fonctionnaires du cadastre de la région Soumy, qui ont détruit des documents qui attribuaient à long terme le droit d’exploiter ces terres à une société d’Etat.

Le ministre Solskyi rejette ces accusations en proclamant que les accusations se basent sur les années 2017/2018 durant lesquelles il était avocat et représentant de mandataires dans des procédures judiciaires.

Les données sont ouvertement sur la table et sous le contrôle de tribunaux, dit-il.

L’Ukraine, victime d’une guerre d’agression et dépendante de l’aide militaire occidentale, cherche à se défaire de la réputation d’avoir été, et apparemment d’être encore, un des pays les plus corrompus d‘Europe.

Ah bon, pourquoi? Il y en aurait d'autres?

hollander stopUne enquête parmi les agriculteurs néerlandais montre de larges soucis quant à leur avenir, en particulier à cause de la politique des nitrates et des contraintes écologiques européennes.

Beaucoup craignent la fin de leur exploitation sans perspective de succession dans leur exploitation. Sur le plan politique ils virent complètement à droite, et mettent leurs espoirs dans un changement de gouvernement et de politique.

C’est ce que montre une enquête menée par la revue agricole spécialisée «Boerderij» et la télévision « EenVandaag». Elle a eu lieu du 3 au 17 avril derniers auprès de 1000 agriculteurs.

7 sur 10 des exploitants interrogés indiquaient que les nouvelles règles pourraient bien signifier la fin de leur exploitation. Par ailleurs 25% des interrogés pensent que leur exploitation n’existera probablement plus, ou sûrement plus, dans 10 ans.

Ces craintes et ces sombres pronostics sont dus au manque de perspectives stables et favorables, ce qui est traduit pour les agriculteurs interrogés par des changements permanents de politique, qui brouillent toute perspective. « Cela fait six ans que je suis malmené par une politique de déconstruction, déclare l’un d’entre eux, et je déconseille à mes quatre enfants de vouloir devenir agriculteurs ». 

manifs FLa vague de manifestations agricoles des derniers mois, en France, en Allemagne aux Pays Bas et ailleurs en Europe, quelles sont les réponses que les gouvernements y ont apporté ? Disons : pour le moins très… diverses ! Parfois rien, parfois un peu. Quand on est bien disposé, on admet que ce peu s’ajoute peu à peu aux petits peu précédents. Mais au total ce peu ne fait grand-chose…               

En Allemagne, le ministre (Vert) de l’agriculture prépare un ersatz de SUR, la proposition européenne Green Deal de baisse draconienne de l’utilisation des produits de traitements phytosanitaires.

On sait que cette initiative a échoué au niveau européen, alors que Cem Özdemir l’avait soutenue. La question se pose de savoir si ce n’est pas une façon d’occuper l’espace public, jusqu’aux prochaines élections européennes, et peut-être pour plus loin encore ?

Toutes les grandes organisations de l’industrie allemande, dont on connait l’influence sur la politique allemande, prennent leurs distances avec la coalition tripartite au pouvoir. Elles mettent même en cause la capacité de Scholz d’être chancelier. Tous les sondages donnent les trois partis perdants lors des élections européennes proches.

Le président du DBV ne trouve pas la moindre indication positive dans la politique économique de ce gouvernement. L’impression s’impose, que de partout on se prépare à une sortie possible de la coalition, quelle qu’en soit l’échéance.

gutes 2Le label des produits alimentaires de provenance allemande : « Qualité venant de l’agriculture allemande » vient d’être institué. On attend beaucoup de cette initiative en Allemagne.

Elle a été conçue dans le but de renforcer l’image agricole allemande et d’aider à orienter les consommateurs. 

ZKHL le comité de coordination entre négoce et agriculture (composé de 15 organisations), vient de lancer les possibilités de contrats de licences d’utilisation.

Le label répond à la demande récurrente de plus de clarté pour la mise en marché de produits d’origine allemande certifiée.

Dans un premier temps, le logo peut être utilisé pour les viandes, les œufs frais, les fruits et légumes et le lait frais.

D’autres produits s’y ajouteront,  à condition que les conditions bilatérales soient certifiées.

Pour les viandes, il faut respecter les fameux «  6 D » qui exigent  que  l’élevage, l’engraissement, l’abattage-découpe, la transformation et l’emballage aient été réalisés en Allemagne.

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François Landrieu

Fondateur de Socopag

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