suisse chvxDans le passé, les chevaux ont toujours joué un rôle important dans les armées, à fortiori en Suisse où 60 % du territoire est en zones difficiles d’accès. Dans le passé, l’armée suisse utilisait des milliers de chevaux, ânes et mulets, pour transporter armes et matériels notamment.

A partir de la Seconde guerre mondiale, le temps du cheval dans les armées fut progressivement considéré comme révolu.

Actuellement l’armée helvétique utilise environ 500 chevaux.

Pour la moitié au moins, il s’agit de solides Franche-Montagnes (en allemand Freiberger), des bêtes de 500 à 600 kg, qui portent allègrement 150 kg et s’avèrent également adaptés pour l’équitation de loisirs et les attelages.

Elle utilise pour un peu moins de la moitié d’autres races de chevaux, encore mieux adaptées à des activités dans la société civile.

L’armée suisse ne possède plus de chevaux en propriété. Chaque année, elle achète un certain nombre de chevaux, hongres et juments, les éduque et les revend aux civils, qui s’engagent à garder le cheval pendant 6 ans, durant lesquels l’armée pourrait disposer du cheval, y compris pour des stages de remise à jour.

Les recrues du service obligatoire, avec ses stages pour la réserve, peuvent même servir avec leur propre cheval, dans les mêmes conditions. C’est ainsi que l’armée suisse se garantit la disponibilité de chevaux et approvisionne la demande croissante en chevaux dans la société civile pour des activités économiques et de loisirs.

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François Landrieu

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