Le président Lula da Silva récemment élu a nommé à ce poste Marina da Silva (64 ans), militante de la protection de l’environnement, ancienne candidate à la présidence brésilienne. Et ancienne ministre de l’environnement puisqu'elle occupait ce poste de 2003 à 2008, sous les présidences précédentes de Lula da Silva.
Elle avait démissionné de ce poste après des controverses sur l’orientation de la politique d’environnement.
Elle a grandi dans le secteur de l’Amazone, dans une colonie de récolteurs de caoutchouc, aux travaux desquels elle participa encore toute enfant.
Plus tard, elle étudia l’histoire et devint adhérente du PT, le Parti des travailleurs. Elle créa avec le protecteur de la nature Chico Mendes, qui a été assassiné et 1988, un syndicat dans l’Etat d’Acres, dans le bassin de l’Amazone.
En 1994, elle entra au Sénat à 36 ans, la plus jeune sénatrice à cette date. En 2010 et 2014, elle était candidate à la présidence et arriva chaque fois à la troisième place dans les résultats.
Le président Lula a annoncé une autre politique de l‘environnement et du climat, après que la droite de Jair Bolsonaro ait considéré que le bassin de l’Amazone représentait essentiellement un potentiel économique à livrer au déboisement, et surtout aux déboiseurs, gens un peu rudes, expéditifs et dont l'âme, s'ils en ont une, a peu d'états . Il faudra à la nouvelle ministre toute sa pugnacité et le soutien sans faille de son gouvernement pour surmonter le profond et agressif "bolsonarisme" qui anime les responsables économiques et politiques de ces régions sensibles.