cannabis 2Pour son anniversaire (il a eu 61 ans le 20 aout dernier), notre ami le roi du Maroc Mohammed VI a gracié 4831 agriculteurs qui avaient été condamnés pour avoir enfreint la loi sur la culture et la vente du cannabis.                     

Ces personnes étaient soit déjà condamnées, soit poursuivies devant la justice, ou faisaient l’objet de recherches judiciaires.

La grâce royale qui leur est accordée doit leur permettre de se remettre dans la nouvelle voie stratégique marocaine pour les cannabis.

Le Maroc est considéré dans les classements internationaux comme le premier producteur mondial de cannabis.

Le gouvernement marocain veut d’un côté combattre le trafic illégal de drogue, et de l’autre affermir sur le marché mondial sa position de producteur majeur de cannabis légal.

Le Maroc a promulgué, il y a deux ans, une loi sur la production et l’utilisation médicale du cannabis. La loi permet cette production dans le Rif au Nord-Est de pays.

Cette production traditionnelle est principalement le fait des Berbères de cette région, qui constituent un peuple fier et ombrageux qu’il vaut mieux ne pas trop contrarier, surtout depuis que les filières légale et illégales du cannabis ont pris un pouvoir considérable. Selon une estimation officielle, cette culture aurait assuré au Maroc, il y a deux ans, le revenu de 120 000 familles (sans compter celles établies de ce côté-ci de la Méditerranée…).    

L’ANRAC, la très officielle « Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis », organise et exporte le cannabis pour des besoins médicinaux, pharmaceutiques et industriels. Elle a délivré plus de 200 autorisations pour la transformation de cannabis, l’importation de semences, et d’exportation des produits.

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François Landrieu

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