Olga Uskowa, la patronne de la société russe Cognitive Pilot, spécialiste du pilotage automatique d’engins et qui a déjà développé ses techniques pour les automobiles et les trains, lance sa société et ses ingénieurs dans le secteur des moissonneuses-batteuses. Avec un système innovant qui fonctionne sans GPS et vise des économies de couts et des diminutions de charges de travail. Selon Olga Uskowa, ce pilote automatique sera utilisé dès cet été par des centaines de conducteurs dans leurs travaux de moissons.
Ces derniers temps la société a signé un contrat avec Ekovina, groupe sous la direction de l’allemand Stefan Dürr. Ce dernier est non seulement le plus grand producteur russe de lait, mais également l’un des grands de la machine agricole en Russie. Ekovina prend en charge la distribution et le service pour le pilote automatique de Cognitive Pilot. Les partenaires se fixent pour objectif d’équiper 10 000 moissonneuses-batteuses russes en pilotes automatiques dans les trois ans à venir.
Le système a été mis au point en Russie, contrairement à la grande partie de machines agricoles russes. Le paquet d’équipement comprend une caméra, un capteur pour l’inclinaison des roues, un display, un ordinateur et un module qui prend en charge le volant de direction.
Le logiciel intégré maintien la machine sur ses traces, et évite les recoupements, ce qui doit selon le constructeur économiser des couts d’au moins 5 %, et du carburant. La vidéo-caméra alimente en images l’ordinateur, qui analyse la position des roues et les zones déjà récoltées. Ces informations pilotent la direction de l’engin. Le conducteur dans la cabine peut consacre son attention à d’autre problèmes comme la qualité.
Il y a peu, Olga Uskowa a gagné Rusagro comme client, après des essais l’année dernière. Le groupe a commandé environ 300 sets pour cet été. En 2021 plus du tiers de la flotte d’un peu moins de 1000 moissonneuses-batteuses en sera équipée. L’équipement coute 8000 €, installation et un an de suivi compris.
Les capacités de production seraient actuellement de 50 000 unités par an, capacités à saturer par l’exportation. Les marchés en vue : la Russie, le Brésil et les USA, pays aux grandes structures agricoles. La société prévoit la mise au point d’un système pour des espaces de culture plus restreints. AM