C’est écrit en toutes lettres dans le nouveau rapport mondial du GIEC, qu’on ne peut guère soupçonner d’une tendance complaisante au greenwashing : les émissions de GES des bovins ont été surestimées d’un facteur 3 à 4.
Les bases de la reconversion du méthane en équivalents CO2 seraient inexactes. La base méthane de cette reconversion est très, très nettement inférieure à ce qu’on a admis jusqu’à maintenant.
En passant par un potentiel global de réchauffement, pour lequel on convertit les gaz à effets de serre en équivalents CO2, on ne tient pas compte du cycle de survie des gaz.
Or le méthane ne reste qu’une douzaine d’années dans l’atmosphère, alors que pour le CO2 on en a pour un millénaire, dit-on.
A cause de cette durée de vie limitée du méthane, il vaut mieux prendre en considération l’augmentation mesurable des températures durant une période donnée, une centaine d’années est une période couramment utilisée, dit le rapport du GIEC. Dans l’ancien calcul le méthane ressort à l’indice 34, et dans le nouveau à 11, c’est à dire une surestimation de 3 à 4.
Très bien ! C’est une bonne nouvelle. Mais on souhaiterait que l’on explique tout cela plus largement à tous ceux qui manient (manipulent ?) des opinions idéologiquement toutes faites. Car il y a eu tant de fausses affirmations qui ont été déduites de ces calculs. Des démonstrations ont été ignorées, elles montraient que si le cheptel est maintenu, il n’y a pas aggravation par le méthane. AM
Mais il faut dire aussi à l’intention du GIEC que les avertissements et les critiques circulaient à ce sujet depuis des années, et qu’elles ont souvent été prises de haut par « les experts », à tel point que l’on pouvait se demander si le GIEC lui-même n’était pas un peu trop perméable à certaines affirmations de certaines ONG…