Le virus ne coupe pas l’appétit des Chinois.

Pandémie ou pas, avec ou sans peste porcine, avec ou sans guerre commerciale avec les USA, l’année dernière la Chine a importé des volumes record de soja, de maïs et de viandes de porc.
La Chine a importé des produits agricoles pour 140,5 Mrds € en 2020, soit +14% par rapport aux importations de l’année d’avant ; année qui avait déjà enregistré une augmentation de +10 %. En tête des achats chinois : la viande de porcs, les céréales et le soja.
L’industrie CN de l’alimentation animale a importé 100,3 Miot de soja, +12,3 % en un an, pour faire face à la reconstitution des cheptels, en particulier de porcs, après l’effondrement dû à la peste porcine africaine. De plus, la Chine voulait respecter ses engagements de la phase 1 des accords avec les USA. Mais le Brésil est resté le principal fournisseur de soja avec 64,3 Miot, en augmentation de +11,5 %.
Le trafic vient d’être clairement dénoncé par dans le magazine US Pig Progress par le Dr Wayne Johnson, vétérinaire américain mais conseiller du gouvernement de Pékin pour la santé porcine. Ils sont apparus récemment sur les marchés et sont soupçonnés d’être responsables de mutants du virus, eux aussi confirmés dans des porcheries chinoises.
Tout un symbole : Miroslav Toman, le ministre tchèque de l’Agriculture, pose devant un drapeau européen…mais celui-ci ne montre qu’une étoile.
Les services statistiques fédéraux ont présenté cette semaine à Wiesbaden les résultats du recensement agricole de 2020. 