etal NLLe gouvernement néerlandais a songé, songe encore, à taxer la viande de boucherie pour lui faire payer les ci-devant « dommages à l’environnement » que sa production et sa consommation entraineraient. Il a été jusqu’à demander à un groupe d’experts de plancher sur le sujet.

Leur réponse vient d’être publiée : il serait trop difficile actuellement d’introduire une taxation de la viande aux Pays-Bas, à tout le moins sans une longue période de préparation. Un tel projet ne peut de surcroit qu’être européen.

BorchertLe chiffrage du plan conçu par le groupe d'experts réuni sous la présiddence de l'ancien ministre Jochen Borchert vient d’être publié : ça couterait entre 3 et 4 Mrds € par an jusqu’en 2040 – et encore, certains estiment que ce total est sous-évalué.

Pour ce prix-là, on financerait les investissements de reconversion des étables et porcheries allemandes, ainsi que la prime de bien-être animal à payer aux éleveurs.

Ces coûts devraient être couverts soit par une taxe spéciale (40 cents/kg) sur la viande, mais de préférence par une augmentation de la TVA sur les produits animaux de 7 à 19 %... du moins si l’on veut parvenir à une compensation à 100%, irréalisable par le simple biais du marché.

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L’équation : protection de l’environnement = agriculture bio est de plus en plus contestable. Les ciseaux de gènes, Crispr Cas ou autres technique modernes de Génome Editing sont en chemin pour devenir, en UE également, des outils utiles à la fois pour la nourriture de l’humanité et l’environnement naturel.

La question est encore loin d’être tranchée en UE, mais les solutions se dessinent. Sans vouloir faire un historique d’une évolution longue, relevons quelques moments frappants qui ont secoué cette conception d’une protection de la nature qui doit forcément passer par l’agriculture bio, et qui doit forcément condamner l’agriculture moderne.

lambert Christiane Lambert, présidente de la FNSEA et présidente actuelle du COPA, a une nouvelle préoccupation : l’organisation agricole tchèque APF CR a officialisé sa démission de l’organisation européenne, après 16 ans de participation.

Les représentants tchèques estiment que les intérêts des petites exploitations et des exploitations familiales ne sont pas suffisamment représentés par le COPA.

Ce qui aurait réellement déterminé cette décision est l’absence de volonté du COPA de discuter des évolutions structurelles négatives dans l’agriculture tchèque.

Les Tchèques affirment que pendant deux ans, ils auraient essayé en vain d’avoir des discussions directes avec le COPA concernant les aides directes et d’autres éléments de la réforme PAC. Le COPA aurait pris des décisions quasi automatiques, sans évaluation et sans discussion.

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François Landrieu

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