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Le Conseil d’administration de l’AFJA (Association française des journalistes de l’Agriculture et de l’Alimentation) réuni le 18 janvier 2020, a élu à l’unanimité Adrien Cahuzac comme président.

Il succède à Nicole Ouvrard qui présidait l’association depuis six ans.

« A l’heure où le métier de journaliste est de plus en plus malmené et difficile à exercer, l’AFJA a plus que jamais un rôle à jouer pour apporter de l’information fiable et des éléments de réflexion à ses adhérents. L’AFJA est un formidable outil au service des journalistes du secteur agricole et alimentaire que j’entends continuer à développer et à moderniser», a souligné Adrien Cahuzac.

Ingénieur agronome de formation (Agro Toulouse), Adrien Cahuzac est rédacteur en chef adjoint du magazine Le Betteravier français et journaliste freelance au Journal du dimanche (JDD) depuis 2017.

Il était auparavant chef de rubrique sur l’agroalimentaire au magazine L’Usine nouvelle, après avoir travaillé à l'agence Agra Presse.

En 2016, il avait par ailleurs reçu le Grand Prix AFJA du journalisme agricole pour son enquête intitulée « Le blé, une industrie stratégique », parue dans L’Usine nouvelle en octobre 2015.

Conservateur modéré, homme de compromis, passant pour avoir été le candidat de d’Angela Merkel, ce catholique rhénan né le 18 février 1961 (59 ans) vient d’être élu président de la CDU, et est pour le moment le président du puissant Land de Rhénanie Westphalie.

Ambitionnera-t-il dans quelque mois la succession d’Angela Merkel à la Chancellerie ? C’est probable disent les observateurs, mais il y aura de la concurrence dans le camp CDU-CSU.

On cite notamment Markus Söder, venu des rangs de la CSU bavaroise et qui pour le moment est largement porté par les sondages (54%), devant Armin Laschet (28%).

On ne sait pas clairement quelles sont les vraies positions du ministre-président de Nordrhein-Westfalen. On sait qu’il a soutenu la décision de la Chancelière d’ouvrir les frontières aux réfugiés Syriens, et que sa bienveillance envers la communauté turque l’a fait surnommer (par ses adversaires) de « Armin le Turc ».

Et il faudra bien que la CDU se positionne clairement devant une possible coalition avec les Verts, et en particulier sur l’agriculture, car elle ne peut pas se contenter de simplement s’adapter en continu. Il y a eu pour le vote du week-end, 47 % des votants, qui en fait attendent un changement. AM

Les deux géants de l’agroalimentaire planifient leur union depuis quelques mois, qui donnerait naissance à un groupe de 10 Mrds d’euros de CA ( soit 12,5 Mrds $).

Les négociations se seraient sérieusement engagées en septembre dernier et le rapprochement est maintenant suffisamment verrouillé pour que les partenaires commencent à en parler. 

Il s’agira bien d’une reprise du groupe privé Soufflet, dirigé par Jean Michel Soufflet, par la coopérative Invivo, présidée par Philippe Mangin.

La réunion des deux totalisera 90 sites de production, dont 59 en France et avec 12 500 salariés au total.

L’addition de leurs forces va améliorer leur position dans leurs principaux secteurs d’intervention, blé, orge, protéagineux, vin, malterie : des champs jusqu’aux consommateurs.

Maria do Céu Antunes (50 ans), ministre portugaise, préside pour le premier semestre de cette année le Conseil européen des ministres de l’Agriculture.

Elle est en charge de conduire à leur terme les discussions sur la réforme de la PAC, qui doit se situer en mai 2021 ou au plus tard juin 2021, car il faut que les Etats membres déposent leurs plans stratégiques d’application pour ne pas retarder encore la réforme. Pour cela elle devra présider la fin du trilogue.

La menace du Green Deal pèse toujours sur ces discussions, contre lesquelles les Etats se raidissent. La présidence portugaise veut maintenir F2F en dehors des discussions sur la réforme PAC. Les discussions Green Deal sont à reporter à plus tard, à partir de propositions concrètes. La présidence portugaise veut également améliorer les relations européennes avec l’Afrique et l’Inde.