La sélection végétale courre derrière le changement climatique
Les sècheresses, les maladies végétales, les nouveaux nuisibles surviennent avec les modifications du climat Mais pour mettre sur les marchés de nouvelles plantes qui pourraient y résister, il faut de longues années de développement avec les méthodes courantes. Trop lentes, pour suivre les changements du climat.
Or on fait obstacle, notamment en Europe, à l’utilisation des nouvelles techniques de Génome Editing, avec de gros boulets politiques et juridiques à leurs pieds. Elles peuvent pourtant accélérer et préciser les adaptations.
Les sécheresses, au minimum, diminuent les rendements, avec des récoltes forcées prématurées, alors qu’il faudrait les augmenter partout pour assurer la sécurité alimentaire. Ce ne sont pas les seules conséquences des températures moyennes en hausse.
Depuis 2014 et en réponse aux sanctions occidentales dans l’affaire ukrainienne, la Russie avait prononcé un embargo sur les achats alimentaires effectués à l’Ouest.
Quelque 20 millions de porcs auraient été victimes des inondations récentes dans le Sud et l’Est du pays. Soit 5% de la production chinoise. M. Ping Chew, le très connu chef-analyste de Rabobank Research en Asie, avance ces chiffres, ajoutant que les cas de peste porcine africaine augmentent très rapidement, et que tous ne sont pas déclarés.
Les limites fixées à l’OMC ont été pulvérisées, vient d’admettre Joseph Glauber, ex-économiste en chef de l’USDA, devant la commission du Sénat américain qui discute actuellement des relations des USA avec l’OMC, la réforme de celle-ci et de son système d’arbitrage.