brexit 5Les conséquences du Brexit, définitif depuis 2021, deviennent de plus en plus graves pour l’économie britannique.

Le commerce extérieur avec l’UE est de plus en plus difficile. Les importations et les exportations se sont fortement effondrées selon une étude d’Aston University à Birmingham.   

Entre 2021 et 2023, après la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union douanière et du marché intérieur européen, la valeur des exportations britannique a chuté de -27 % et celle des importations de -32 %.

De plus la variété des exportations britanniques a diminué. Dans chaque pays UE il y a eu 1645 articles en moins exportés.

Les plus petites économies européennes ont été plus touchées que les grandes. L’étude ne prend pas en compte le secteur des services, qui s’est mieux développé que prévu depuis le Brexit.

Les exportations de tabacs et d’équipements ferroviaires et aéronautiques ont augmenté. La bureaucratie et autres barrières commerciales ont augmenté.   

Les secteurs les plus touchés selon l’étude sont : l’agriculture, les habits, la production de bois et de papier. Le plus gros recul des exportations a eu lieu pour les fruits, y compris les noix, dont la valeur d’exportation a chuté de -73,5 %.

hansenLe nouveau Commissaire proposé  pour l’Agriculture est donc Christophe Hansen, luxembourgeois, 42 ans, fils d’agriculteur, député européen Renew, membre du Parti populaire chrétien social et même cousin de l’actuelle ministre de l’Agriculture du Luxembourg, Martine Hansen.

Il est diplômé de l’Université Louis Pasteur de Strasbourg, master en géosciences, management de risques et d’environnement.

Ses centres d’interet et d’action le situe donc l’intersection de l’agriculture et de la protection de l’environnement.

Hansen est membre du Parlement européen depuis 2018, avec une courte interruption. Il était membre de la commission du Commerce, et membre suppléant de la commission de l’Environnement.

Il a travaillé en particulier sur la directive européenne concernant les déforestations, où il a montré son engagement pour une exploitation durable. Comme rapporteur de plans stratégiques pour la PAC, il a œuvré pour une meilleure prise en compte des besoins régionaux de la Politique Agricole Commune.

StrohschneiderLe rapport final du Dialogue Agricole Européen, qui a été présenté à Ursula von der Leyen le 4 septembre dernier par le président du groupe d’étude Peter Strohschneider, demande plus de moyens financiers pour l’agriculture.

Mais dans le même temps et pratiquement au même moment Mario Draghi, ex patron de la Banque Centrale Européenne, demande, lui, des réductions dans les financements de l’agriculture, et la diminution de la bureaucratie.

La présidente de la Commission européenne a réceptionné ces deux rapports avec des remercîments empressés pour les uns comme pour les autres, mais la voici maintenant comme l’âne de Buridan… 

Bruxelles a besoin d‘argent si l’Europe veut devenir climat-neutre, et ne pas décrocher plus dans la compétition avec les USA et la Chine. C’est la conclusion générale du rapport Draghi sur la compétitivité européenne.

Draghi demande moins de dépenses pour l’agriculture, car le budget européen n’est pas ciblé vers les points centraux que sont la défense, la digitalisation et l’innovation. 1/3 des dépenses vont à l’agriculture ou à la politique des structures. 

Draghi veut plus de fonds, et des dettes communes, pour rendre les entreprises plus compétitives et financer les innovations en UE. 

luthSi la photo est bonne, la dame n’a pas l’air commode, et d’ailleurs elle ne l’est sans doute pas.

Car Mme Oksana Luth (45 ans) est la ministre de l’agriculture de Russie et son sympathique patron lui a confié entre autres la mission de rendre plausible un certain nombre d’informations difficilement vérifiables, avec une forte dose d’autosatisfaction si possible.

Ainsi selon les informations de son ministère, les exportations russes auraient fortement augmenté depuis l’embargo.

Poutine avait interdit en 2014 les importations de produits laitiers, de viandes, de fruits et légumes provenant de l’UE et d’autres pays Ouest en réaction aux sanctions suite de l’annexion de la Crimée, embargo qui reste en vigueur.

Dix ans après l’invasion de la Crimée et l’embargo, la Russie en tire un bilan positif pour l‘économie agroalimentaire. « Nous sommes non seulement autosuffisants dans tous les produits alimentaires de base, dit la ministre, mais nous avons aussi un marché des plus compétitifs et flexibles du monde, et technologiquement en pointe. Toutes les niches libérées ont été rapidement occupées par les entreprises russes, et les consommateurs n’ont pas ressenti de changement ».

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François Landrieu

Fondateur de Socopag

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