Prix du porc : Rabobank optimiste, la Chine revient
La production de viandes porcines, constatent les experts de la grande banque agricole néerlandaise, continue à diminuer en UE et en Grande-Bretagne.
L’offre de porcs à abattre reste faible, ce qui soutient des prix à un niveau élevé pour les mois à venir.
Selon les enquêtes de printemps, il y avait en UE 27 en moyenne -10 % de porcs dans les élevages par rapport à l’année dernière.
Le recul de production était le plus élevé au Danemark avec -24 %, suivi de la Grande Bretagne -17 % et des Pays-Bas -12 %. En Allemagne, le recul était de -9 %n, en Espagne de -7 %, de -7 % en Pologne, de -6 % en France et de -5 % en Italie.
Des abattoirs du Nord-Ouest européen ont commencé à réduire leurs capacités dans l’attente de moins d’offres de porcs à l’avenir. Les problèmes constants de PRRS, variante Rosalia, provoque en Espagne des pertes importantes et un niveau bas de l’offre en porcs.
Janusz Czesław Wojciechowski (polonais, 69 ans), Commissaire européen à l’Agriculture, a proposé de subventionner sur fonds européens le transport des exportations céréalières ukrainiennes.
Virginijus Sinkevicius (33 ans), le sémillant Commissaire lituanien à l’Environnement, a eu beau se démener comme il pouvait, la proposition de loi de la Commission européenne sur la restauration de la nature, en application de la stratégie Green Deal a donné lieu à des débats assez chaotiques au Parlement.
Le leader mondial du secteur, le suédois Oatly, continue à enregistrer de lourdes pertes: - 87,5 $ au 1er trimestre en 2022, et 75,6 Mio $ en 2023. Les cours en bourse sont en conséquence.